367.
La brise se fraye un chemin
Dans le fracas des vies qui courent
Pour arriver jusqu’à ma main.
Je la caresse avec Amour.
Pour oublier les lendemains
Il me faudrait donner le jour
A d’autres lignes de la main
Sur le papier et sans détours,
J’écrirais la chanson du vent,
Le parfum de tous les amants
L’éclat de ton regard, absent
La saveur d’un rire d’enfant.
Pour oublier les jours passés
Il me faudrait donner la nuit
Pages entières dessinées
Au creux de mes rêves d’ennui.
Je dessinerais tes paroles
L’arôme de tes paraboles
Les couleurs de ton auréole
Le goût des lèvres en corolles.
La brise s’effraie en chemin
Car le fracas des vies l’entoure
Rejoins les lignes de ma main
Et laisse s’envoler l’amour.
Sonia