La houle
foule
Les grains chagrins,
Déborde les hordes
De marins sereins
Populace lasse
Des malices
D’une mer amère.
L’orage enrage
Piétine et mine
Le cœur rageur
Tous les pollueurs.
La terre mère
Pleure les fleurs
Crie sans bruit
Sa rage sauvage
Et tous ces fous
Dévorent sans remords
L’aurore trésor.
La guerre se perd,
L’enfant gênant
Répand son sang
Sur le parvis de nos vies
Son père lui,
Erre
Dans le couloir sans espoir
De la rue trop nue
Sème les cendres blêmes
Aux vents vivants.
Et la folie s’accomplit.
Sonia