363.
De si longs silences
Echarpes de lumières
Evadés de nuit musicale
Ces particules dansent
Autour du sommeil
Mon éveil s’épanche
Spirale des jours fanés
Glacée le long des murs
Qui peuplent tes absences.
De si longs, si lents
Effleurements
A l’aube d’un crépuscule
Glissent lentement
Sur l’échine d’un rêve,
Frôlent
La colonne nue
De mes désirs.
De si longs silences
Lissent mes cheveux
Eparses
Avides de sentir tes doigts
Dans leurs chemins de soie.
L’aurore pointe
Le long de ces silences
Chut !
Sonia