6 novembre 2010
6
06
/11
/novembre
/2010
10:00
Dans ce jardin
d’automne
Sous l’or des feuilles fauves
Se cache une madone
A l’abri d’une alcôve
Sous l’or des feuilles fauves
S’étire la rosée
Sur son visage mauve
En corolle posée
La tristesse se glisse
Sur le marbre blanc
Couvrant ses cheveux lisses
D’un anneau brillant
Les grands arbres frissonnent
Touchés par ses larmes
Même les fleurs s’étonnent
Devant tant de charme
Je m’éloigne en silence
De ce lieu encor vierge
Je vais porter l’absence
A la chaleur d’un cierge