25 novembre 2010
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10:00
Dans la ville
endormie, erre ma solitude.
Volutes embrumées effaçant la quiétude
Du passant trop pressé d’atteindre la lumière,
S’asseoir au coin du feu dans sa douce chaumière.
Mon regard au-delà, de vos intimes toits
Se perd à l’infini à l’affût de l’émoi
Qui enserre mon corps aux abords de ton cœur.
Un gouffre s’est ouvert, ton absence demeure
Dans le flot de mes pleurs. Le manque est si cruel !
L’amoureux de mes jours à nouveau virtuel,
Il déchire mon âme et brûle mon esprit.
Dans l’alcôve glacée où je vais reposer
Tu m’accompagneras, allégorique aimé
Tu seras ma chaleur, le rêve de ma nuit.
Sonia